ALLO LA TERRE

INDIAN SONG

Paix sur terre aux hommes de bonne volonté

Shawnees - Iroquois -Cheyennes Sioux
Kiowa - Mohawks - Capitaine Jack
Lost river - Navaho - Nez percé
Apaches - Comanches - Tatanka Yotanka

Black hills - Sand creek - Wounded Knee. My history teacher never said a word

Ils ont chanté le chant de l'aube elle courait, le corps couvert de peintures et d'argent
Ils ont chanté le chant de l'aube elle courait, poursuivie par le vent

Pawnees - Crows -Cheyennes Sioux
Kiowa - Mohawks - Capitaine Jack
Powder river - Camp Grant - Petit Corbeau
Hopi - Marpia Luta
Black hills - Sand creek - Wounded Knee. My history teacher never said a word

Ils ont chanté le chant de l'aube elle courait, le corps couvert de turquoises et d'argent
Ils ont chanté le chant de l'aube elle courait, poursuivie par le vent

Lorsque les corps déchirés furent transportés dans l'église éclairée.
Au-dessus de la chaire était tendue une bannière Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté

A Léonard Peltier

ONONDAGA

La vie m'a emmené vers ADSILA, là où la beauté dévore la matière. Tout ce qu'elle possède se trouve dans une boite en fer blanc décorée d'un snoopy. Elle m'a dit pour me faire plaisir qu'elle aimerait bien voir Genève mais Adsila ne viendra pas. Elle connaît la différence entre le verbe être et avoir.

ALLO LA TERRE

"Allô la terre, Ici Laser - Je suis l'homme qui tombe à pic !

"Chaque matin, cahotés dans les trains de banlieue, assourdis par le fracas des machines, rejetés à la fin du jour dans les halls des gares, cathédrale de départ pour l'enfer des semaines et l'infime paradis des week-end, où la foule communie.
Abrutis par les shows télévisés, des infos bidonnées, conseillés sermonnés par des clowns déguisés, le monde est à refaire.
Il suffit pourtant de tendre la main pour se toucher, de lever les yeux pour se rencontrer.
Des millions d'êtres humains sont victimes d'embargos qui les laissent carrément crever. Que reste-t-il d'étincelle humaine ?
Ne sortirons-nous jamais du temps des négriers !
Je possède la télévision, je roule en automobile, au total je n'ai jamais cessé d'être un con.
Je ne meurs pas de faim, mais je suis mort d'ennui. Il n'y a plus rien à perdre, pas même une illusion.
Je possède la télévision, je roule en automobile, au total je n'ai jamais cessé d'être un con.
Dans une société automatisée, déshumanisée, le tissu humain est usé fatigué rapiécé, les victimes finissent à la rue définitivement exclues.
Pas de choix politique, la vérité est économique !
Je possède la télévision, je roule en automobile, au total je n'ai jamais cessé d'être un con".

Texte de Raoul Vaneigem et Laser.

CMO