Bonjour Jean-Luc, ou plutôt Fred Laser, j’ai lu avec émotions ta bio et remémoré nos années punk « diy » de Technycolor. 40 années se sont écoulées, sans prendre garde. A l’aube de nos crépuscules reviennent les souvenirs qui ont marqué nos vies. Sans tomber dans les torpeurs de nostalgie je souhaite ici maintenant simplement te transmettre mes meilleurs messages. Jean-Pierre le petit punk de 1979.
DEDIEU ! La compilation qui ne regrette rien vient d'arriver par la poste. Découvrir "Le Dogue", "j'habite derrière la gare" et surtout "Le conducteur de tank", ça m'a fait quelque chose. Fuck Jean Calvin. Votre disque est magnifique. Merci Technycolor pour avoir été le soundtrack de ma révolte. Je viens de terminer un film sur Rainer Werner Fassbinder, et les paroles de "Tot 77" ont résonné dans ma tête en l'écrivant et le réalisant.
"Une ligne de basse puissante, encastrée dans les graves, trois accords de guitares saturés jetés à grande vitesse. Du rock réduit à l'essentiel, une énergie brute parée pour soulevé le texte scandé au micro : "Personne ne peut comprendre les gens désespérés/Arbeit macht frei/Stammheim macht frei." Voici Tot 77, une chanson punk coup de poing des années septante, signée Technycolor. Une chanson emblématique aussi pour le cinéaste Nicolas Wadimoff, qui avait 15 ans lors de sa sortie en 1979. Le groupe était genevois. Nicolas Wadimoff était fan. Les paroles évoquent le décès dans la prison de Stammheim, à Stuttgart en 1977, des leader de la Fraction Armée Rouge, la célèbre bande à Baader.
Chanson protestataire. Musique contestataire. Esprit révolutionnaire. Toutes choses que Wadimoff a mis dans son dernier long métrage, Opération Libertad. Et dont voici aujourd'hui éditée par le label genevois Urgence Disk la bande originale."
Où sont les jeunes de 15 ans ? Devant leur télévision !
2023 Bon l'écran a changé.